Lectures
- Venise toujours dans l'atelier du peintre
La vison de Bacchus de Jean Dytar - Edtions Delcourt - 2014
À voir sur le site de l'éditeur ou sur celui de l'auteur : Jean Dytar.
- Plaidoyer
Après l’indignation il est temps que nous passions à l’action, c’est le sens de ce petit ouvrage qui relate un échange de vues entre deux figures majeures de la pensée contemporaine. Le premier est philosophe, le second est artiste ; tous deux ont résisté à leur manière, l’un pendant la guerre, l’autre dans le cadre de sa pratique artistique. Cette confrontation, sans prétentions autres que susciter la réflexion, a le mérite de mettre en avant le rôle de l’art et de la culture dans l’appréhension de la complexité du monde.
- A propos de Venise
Avant de se plonger dans le « Venise et le goût du beau » de Jean-Claude Hocquet (Ed- Klincksieck, 2015), on peut relire :
- Les décapants manifestes futuristes de Marinetti réédités récemment, « Contre Venise passéiste et autres textes » (Payot-Rivage poche-2015) : Hâtons-nous de combler les petits canaux fétides avec les décombres des vieux palais croulants et lépreux. Brûlons les gondoles, ces balançoires à crétins… »,
- « Le goût de Venise » ( Ed-Mercure de France, 2002), un recueil de textes d’auteurs d’origines et d’époques diverses,
- « Voyage à Venise ; sur les pas de Marcel Proust » (Ed- du Garde-Temps, 2001).
- L’approche de Hocquet n’est pas seulement celle d’un historien analysant les rapports entre les commanditaires (maîtres d’ouvrages) et les artistes (architectes, peintres,…) mais elle offre plusieurs « entrées » (par palais, confréries, etc.) qui en font également un guide précieux.
Dans Venise, on peut bien évidemment se limiter à l’approche passive du promeneur et se délecter du décor, mais apprendre à lire la ville c’est le « cran au-dessus » ; cet ouvrage nous propose une grille de lecture pour appréhender le paysage.
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Paolo Rumiz et le Pô, histoire d'un fleuve
Une émission de France Inter : Le site de l'Humeur vagabonde.
- Le Caravage une B.D en deux parties de Milo Manara aux Editions Glénat. En savoir + sur Télérama.fr
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Deux petits ouvrages que l’on peut lire d’un trait ou de manière décousue pour essayer de cerner cette italianité qui nous habite ou qui nous séduit.
Dans "L’amer" publié en 2011 aux éditions Argol, Emmanuel Giraud, ancien pensionnaire de la Villa Médécis comme artiste culinaire, met en évidence ce goût immodéré des italiens pour l'amertume ; cette saveur, que l'on retrouve partout du café à l'artichaut, n'a rien de naturel mais relève de la culture. Ce petit récit tonique et vivifiant comme un verre de cynar est une révélation. "Les 100 mots de l’Italie" (Que sais-je-Puf) de Michel Feuillet est un opuscule synthétique à l'écriture soignée qui donnera de bonnes bases aux néophytes et fournira des complémens aux plus érudits. L'auteur profite de cette collection pour aborder les notions essentielles, reprendre des clichés sous un angle plus malicieux,... et ainsi réaliser un exercice de vulgarisation réussi.
- La modernité de Pline l'Ancien (écouter) avec ces éditions de l'Histoire naturelle à la Pléïade et aux Belles Lettres.
- Blog dédié à Vittorio del Litto, une vie consacrée à Stendhal.